We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Comme des rayons de lumi​è​re

by People Ignore who i Am

/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      €3 EUR  or more

     

  • Full Digital Discography

    Get all 5 People Ignore who i Am releases available on Bandcamp and save 35%.

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality downloads of Elara, Traces, Derrière le front, Comme des rayons de lumière, and What people think. , and , .

    Purchasable with gift card

      €10.40 EUR or more (35% OFF)

     

1.
by Dimitri Defrain Le vieillard et l’enfant (2002) Sous mes dessous flottants, tes doigts longs et teintés D’arabesques d’argent, par spasmes éreintés, Câlinent ma peau fine, ivres me déculottent, Puis légers, tes seins doux soudain me décalottent ! Mais sauvage atterrit ton iris assassin Écharpant atterré, mes bourgeons d’agassin ! D’une feuille de vigne, affolé s’adonise Mon os, grand crû flétri : Déchiré, j’agonise. Lo ! mon cœur turgescent se disloque, entaché, Et d’un autre ton chat, je crois s’est entiché ! Son prépuce à ta bouche, épris, un mâle adresse, Du Pétrus à la louche aigrit ma maladresse… Hé ! ton œil étoilé si pur et scintillant ! Mon corps étiolé s’y love sautillant, Son impuissance mord, lui cherche une cachette, Hélas n’en pouvant plus…caresse la gâchette ! Et coule de mon corps, ce fût de bourdillon Plein d’alcool et de trous, un épais bourbillon Où mon cœur en morceaux, qui sur tes seins gigote Presse les cieux cruels que la mort le ligote. Mon âme enfin s’enfuit vers tes yeux de jais, mais Je regrette déjà leur iris que j’aimais, Inonde le lino plein d’amour et ta mine, Exhale des soupirs aux parfums d’étamine … Je te sens tituber, alors ton pas lent, beau Se transforme funèbre, en étrange lambeau, Et ton sang ce bouillon tout chargé d’héroïne, Se glace t’affublant d’un regard d’héroïne … Tu tortures ta chair de tes ongles nacrés, Mais rien, Lo ! ne te rend mes va-et-vient sacrés ; Ni tes fellations douces et historiques, Ni tes cris déchirants, maintenant hystériques … Oh ! mon sucre d’orgie ! à mon corps décédé, Oh ! mon souffre-douceur ! expire, décidé, Dans une camisole un cœur fou qui résonne, Où l’isole l’asile, et que rien ne raisonne !
2.
Insomnie 03:56
Insomnie - Dimitri Defrain (1997) Perdu : sommeil. Combien de ces nuits blanches, Où le cerveau cerné de rêves blonds (Broyant du noir !), j'ai caressé tes hanches Aux frissons lents du bout de mes doigts longs ? De mots exquis je célèbre ta bouche (Que tu n'ouvrais que pour des esquimaux !) Son palais doux ! et sa langue farouche ! Ses soupirs hauts ! sa denture d'émaux ! ...Déjà l'aurore et l'horreur boréale Emplit mes yeux dont le voile sanglant Vient effleurer, las, cette mer australe, Et ce soleil de ton iris cinglant. ................................................ Trouvé : cerveau (poids ; mille cinq cents grammes), Perlé de sang. Particularité : S'est écrasé sublime d'anagrammes Contre le mur de la réalité...
3.
4.
Une autre ville (Sept 2011 - CC BY-NC-ND 2.5 - People Ignore who i Am) C'était une autre ville Où les gens souriaient Où des filles bronzées Dansaient C'était une autre vie Plus au Sud, moins aigrie Où des hommes sans papiers Riaient On s'y sentait bien On se sentait protégé Dans de petits jardins Que l'ombre arrosait C'était un autre endroit Chaleureux et douillet A l'abri des grands froids Et des esprits étroits C'est dommage La lune et le soleil Ont baissé les yeux On n’ira pas là-bas La lune et le soleil Ont baissé les bras C’est dans une autre ville Que des enfants rusés Se battent pour des déchets C’est dans une autre ville Et sur leur peau tannée Se lit la liberté On y avait chaud Jusque dans la nuit Et même l’eau de pluie Brûlait la peau De grands arbres secs Balançaient leurs palmes Abritaient les têtes Les gardaient au calme C’est dommage La lune et le soleil Ont détourné les yeux On n’ira plus là-bas La lune et le soleil Ne reviendront pas C’était une autre ville Où la peau des filles nues Sentait la coriandre Rendait les hommes tendres C’était une autre vie Où des rires charnus Déchiraient les mâchoires Dévoraient les fruits mûrs On se sentait protégé A l’abri des rafales De la mort et des cris Protégés Dans de petits jardins Ombragés On les a retrouvés Entassés et éteints Sur leurs nuques écarlates Se lisaient les stigmates Du grand froid Et des esprits étroits C'est dommage La lune et le soleil N’avaient d’yeux que pour eux On aurait pu y aller Sous la lune et le soleil Y vivre et y rester
5.
10000 anniversaires (Feb 2013 - CC BY-NC-ND 2.5 - People Ignore who i Am) Je te dois L'envie de nos 2 cœurs Liés, suspendus A nos 2 corps Etendus De nos peaux tendues Je te dois Ces souvenirs pleins de rires Au fil des ans Qui me chavirent Comme l'océan Et le plaisir Tout simplement Je te dois D'avoir connu les choses cachées Trouvé les issues, les secrets Accumulés D'avoir gagné Les causes perdues Je te dois D'être à toi au point que si Deux doigts se frôlent On perd la boussole Et on finit K.O. sur le sol Je te dois L'envie d'être Plus que deux De deux autr’cœurs au minimum Et d'mélanger nos chromosomes Je te dois de trouver belle La vie que j'ai De garder celle Qu'il me fallait De protéger celle que j'aurai Je te dois D’avoir vaincu mes peurs D’avoir calmé mes rancœurs D'être peut-être devenu meilleur Je te dois D’espérer encore Te plaire Jusqu'à la mort Pouvoir fêter si nécessaire Encore et encore 10000 anniversaires
6.
7.
Apathie 05:29
Apathie (1997 - Dimltri Defrain) J'ai coulé dans l'amer d'un amour qui vexa Cupidon, enjôleur, car ses yeux, l'un sans cible L'autre las, m'ignorait mais jaloux, l'Insensible Me perça l'entrecuisse et ta tête avec ça. Et puisque cet oracle a sans doute éteint celle Qui fit feu sur mon cœur transi par tant d'hivers, Et qui par temps d'été pleurait des spleens divers, J'ai perdu trace en lui de la moindre étincelle... ...Quand de ton marbre gris je m'approche si près Que je meurs à mon tour, mon kirsch comme un sot, lance Des sizains mais reçoit comme écho, l'insolence D'un silence au blizzard d'effroyables cyprès. Du spleen au gin je passe ; ivre mort je t'achète Ton pippermint get mais, je ne vois qu'un tombeau Au retour et je hurle aux passants flous ton beau Visage, et ton regard qu'un sang encor tachète. Les soirs quand dans ma bouche un alcool tendre et fort Coule à flots, je l'entends qui pleure et se lamente, De la tienne espérant ces baisers à la menthe, Et mon corps épuisé titube sans effort... ...Dans la douce izarra tout s'irise, mais l'Ange Blond et libidineux, les flammes de l'été, Dont la lueur s'est jointe à celles du Léthé, Je ne les trouverai hélas dans nul mélange. Mais sur tes seins fleurant la framboise et minant Mon moral, moi qui suis avant tout romantique, Je mourrai suicidé car dans le rhum antique Ils me reviendront, nus ! en un rêve éminent.
8.
Fils 05:23
Fils (Sept 2013 - CC BY-NC-ND 2.5 - People Ignore who i Am) Les fils rares et brillants Qui relient et attachent C’est cousu de fil blanc Un jour, ils lâchent ! La face de profil Des larmes dedans Le fard se défile Les fils se tendent J’ai sauté sans filet Un fil à la patte Cassé le fil et Tué l’acrobate J’ai filé à l’anglaise Enfilé les critiques Sauté de la falaise A l’élastique Un sac de nœuds, des fils de soie Fils barbelés, fils de fer Qui servent à séparer les frères Fils ! A quoi me sert d’être ton père Des kilomètres d’isolant Pour faire passer le courant Un fil de soie éphémère Fils ! A quoi te sert d’avoir un père ? Des perles enfilées Sur un collier C’est pour sceller Et ficeler Est-ce un fossile Futile et creux De c’qui défile Devant nos yeux ? Rien n’est facile Et ça rend fou Tout est fragile Les fils surtout Il était une fois Des fils de soie Qui entre toi et moi S’faufilent Un sac de nœuds, des fils d’argent Comme des rayons d’lumière Pour faire passer les sentiments Fils ! A quoi me sert d’être ton père Les fils de soie sont trop fragiles Pour tes dents de crocodile Tu n’as que faire de ta mère Et rien n’te sert d’avoir un père De père en fils Les fils de laine Recouvrent les cicatrices Tricotent la haine Fils dans l’aiguille Pieds et poings liés Brodent une famille Qui fait pitié Un sac de nœuds, des fils de soie Fils barbelés, fils de fer Qui servent à séparer les frères Fils ! A quoi me sert d’être ton père En s’étirant les fils de soie T’ont filé entre les doigts Tu n’as que faire de ta mère Fils ! A quoi te sert d’avoir un père ? Il était une fois Des fils de soie Entre toi et moi
9.
10.
Elle part 06:15
Elle part (Jun 2012 - CC BY-NC-ND 2.5 - People Ignore who i Am) Elle part La vie en bleus Y'en a marre Des connards Prétentieux Des loubards Aux yeux bleus Des taulards Des foireux Elle s’barre Elle a eu sa part De mecs véreux De types bizarres Dire adieu Aux bagarres Et larguer les amarres Dans un matin pluvieux Et blafard Et au milieu des regards Elle part Elle prépare Un sac poussiéreux S'attache les cheveux Du fard sur ses yeux Son départ Elle le veut Elle pleure un peu Le ventre noueux Elle pense à eux A ses moutards C'est comme un creux Des coups de poignard Encore des bleus Du cafard Et au milieu des regards Elle part
11.
Hivernal 04:34
Hivernal - Dimitri Defrain - 1995 J'ai fait ce voeu très éclectique ; Tous les soleils de l'univers Encerclaient comme un écliptique Mon coeur qui ne bat qu'à l'envers. Car dans ce chaos antarctique, La seconde se mue en vers Avides de chair apathique Et passe comme mille hivers ; Et quand vient le rayon optique Chargé des souvenirs bleus, verts De ton regard énigmatique, Mes yeux mouillés sont grands ouverts. Comment dormir quand l'esthétique De tes membres tout découverts, Peuple un sommeil épileptique, Alcôve aux supplices divers ? Ah ! Dormir ! Chimère caustique, Quand l'hiver me prend à revers Si souvent d'un râle, érotique Ainsi qu'en des songes pervers...
12.
13.
Papiers pliés (Sept 2013 - CC BY-NC-ND 2.5 - People Ignore who i Am) Les noires avalanches Mieux vaut les oublier Et mettre ses nuits blanches Dans des papiers pliés Enfouis sous la poussière D'un grenier inutile Au nom du fils et du père Ainsi soient-ils ! Tant de petits secrets Tant de mots bouledogues Tant de lettres énervées Et si peu de dialogue Les fils du père au fils Sont des filets épais La toile dévastatrice D'un papier quadrillé Y' a si peu d'choses à dire Et tant à oublier Des cendres encore tiédies D'un simple papier brûlé Les fils du fils au père Comme des araignées Qui piquent et qui lacèrent Un bout d'papier froissé Notre mère pleine de larmes De non-dits et d'secrets Que ta fin mélodrame Soit sur papier mouillé Les noires avalanches Mieux vaut les oublier Et mettre ses nuits blanches Dans des papiers pliés

credits

released November 2, 2013

license

tags

about

People Ignore who i Am Bétheny, France

contact / help

Contact People Ignore who i Am

Streaming and
Download help

Report this album or account

If you like People Ignore who i Am, you may also like: