Get all 5 People Ignore who i Am releases available on Bandcamp and save 35%.
Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality downloads of Elara, Traces, Derrière le front, Comme des rayons de lumière, and What people think.
1. |
Prologue (instrumental)
02:55
|
|||
2. |
Des femmes qui tombent
04:16
|
|||
Des femmes qui tombent (Apr 2008 - CC BY-NC-ND 2.5 - People Ignore who i Am)
Des femmes qui tombent
A genoux, les bras au ciel
Les blessures profondes
Leur donnent des ailes
Leurs fils à terre, les fils de fer
Que tout est calme et silencieux
Quand les deux mains d'une mère
Implorent sans fin un dieu
Demain, quel dieu
Rallumera leurs rires
Assèchera leurs yeux ?
La nuit, déjà, s'étire.
Des femmes qui tombent
Du haut des gratte-ciels
Des femmes qui volent
Aussi, de leurs propres ailes
Des anges blonds qui passent
Et qui dépassent
Les bornes, chenapans malicieux
Qui blaguent et rient avec les yeux
Ah le bonheur, de bonne heure
Quand tout est calme et si facile
Que la nuit n'a plus, d'ailleurs,
Qu'à se tenir tranquille
Des femmes qui tombent
A pique comme des trains
A l'heure, comme des trombes
Et dont on se souvient
L'horloge affolée sonne
Le glas de ceux épris
Dans la tourmente, donne
Le La, oublie l'ami
Touche le sol, tâte le sein
De la femme qui tombe
Et qui éteint...
La nuit est longue.
|
||||
3. |
L'oeil
04:10
|
|||
L'oeil (Apr 2008 - CC BY-NC-ND 2.5 - People Ignore who i Am)
Carapace sans faille
Sur le dos
Tu rampes, tu zigzagues
Tu fais le beau
Papillon énervé
Infect insecte
Tes ailes tu humectes
Pour mieux attirer
Mais dans la nuit
L'oeil qui te dit
Que tu n'es pas
Celui qu'on croit
L'oeil qui éclate
Tes beaux châteaux
De carton-pâte
C'est un marteau
Ton zèle amuse
La galerie
Et tu abuses
De ce qu'on dit
A quatre pattes
Tu vis de farces
De larcins cyniques
Et d'attrapes
Mais dans la nuit
L'oeil qui te dit
Que tu n'es pas
Celui qu'on croit
L'oeil qui éclate
Tes beaux châteaux
De carton-pâte
Dans ton cerveau
Colères, erreurs
Tout ce fard
Ce fardeau, ces leurres (c'est l'heure)
Des comptes
Décompte les jours
Additionne
Multiplie, fais le sourd
Et fanfaronne
Mais dans la nuit
L'oeil qui te dit
Qui tu n'es pas
Celui qui voit
L'oeil qui cisaille
Met en lambeaux
Ta belle muraille
C'est un couteau
Carabine de taille
Sur la tempe
Tu discutailles
Tu parlementes
Décompte les secondes
Soustrait de la
Mappemonde :
Dernier coup d'éclat !
|
||||
4. |
Omaha (instrumental)
05:02
|
|||
5. |
L'aube urbaine
07:17
|
|||
L'aube urbaine (Jul 2008 - CC BY-NC-ND 2.5 - People Ignore who i Am)
Dans les lueurs d'une aube mauve
La cité sort de son sommeil
Les résidus orgiaques des fauves
S'étalent sur les pavés vermeils
Il flotte ici des effluves rauques
Des murmures flous et des cris lourds
La nuit emporte les chiens, les loques
Qui traînaient là dans ses faubourgs
De Morphée les bras lacérés
Se détachent de mon torse osseux
Le tarse engourdi et figé
Tâtonne hésitant et peureux
J'ai les rayons d'un soleil pâle
Comme plantés dans la rétine
Des restes de phénobarbital
Et quelques larmes de morphine
La brume blanchit les ruelles
Le matin s'empare de l'espace
L'air humide aux murs se mêle
L'ermite hirsute sort de sa crasse
L'aube est avide et sans pitié
Quand elle inonde la ville éteinte
Qu'elle secoue les tours cimentées
Et les étouffe de son étreinte
Mes poumons et mes veines renaissent
De cet espoir renouvelé
Que la clarté est une déesse
Qui vaut qu'on aille la retrouver
J'ai les rayons du soleil pâle
Comme plantés dans la rétine
Malgré le phénobarbital
Je pleure des larmes de morphine
(Refrain)
Lorsque s'étire l'aube urbaine
Et ses reflets aigue-marine
De la ville, la vie incertaine
Se débarrasse des toxines
Lorsque se lève l'aube urbaine
Je mets mes douleurs en sourdine
De la rue, la rumeur larsen
Je rêve d'un shoot de strychnine
|
||||
6. |
Tranz it (instrumental)
05:08
|
|||
7. |
Alice
04:10
|
|||
"Délices d'Alice" a poem from Dimitri Defrain
Dans le sable silice
Et son iris salace,
En silence se glisse
Ma pupille de glace.
Dans le sable si lisse,
Alice se délasse ;
C’est pour elle un délice
Quelque peu dégueulasse.
Tout à coup se délisse
De sa toison mélasse
Un parfum de mélisse,
Puis elle la délace…
Et c’est alors qu’Alice,
Poussant un cri fallace,
Dévoile son calice
Au crin doux et filasse.
Là, s’enlise le vice,
Jusque dans sa crevasse
De couleur écrevisse
Et par endroit lavasse…
Son pistil se hérisse,
Son iris me harasse ;
Je cherche la matrice,
Et mon os s’encuirasse…
Donc je sors l’artifice ;
Elle fait volte-face,
J’écarte l’orifice ;
Sa pupille s’efface…
…Avant que je salisse
Sa ventouse si lasse,
Je quitte la silice,
Et sa croupe salace…
|
||||
8. |
On aura essayé
05:28
|
|||
On aura essayé (Jun 2010 - CC BY-NC-ND 2.5 - People Ignore who i Am)
Si on savait
Si on s’demandait
Pourquoi
Si on avait
De quoi penser
A ça
Si on s'parlait
Si on s'regardait
Parfois
Si on lisait
Dans les pensées
Tu vois ?
Si on prenait le temps
De s’prendre dans
Les bras
Si on écoutait
Le bruit du coeur
Qui bat
Si on s'rapprochait
On aurait
Moins froid
Si on s'calmait
Si on baissait
La voix
(Refrain)
Alors on finirait
De s'ignorer
De se chercher
On éviterait
De se parler
Comme on le fait
Et peut-être même
Qu'on s'aimerait
Après
Ou peut-être pas
Au moins, on aura
Essayé
|
||||
9. |
||||
10. |
Le non de la nonne
03:25
|
|||
Le non de la nonne - Dimitri Defrain
Les fleurs de magnolia,
Tamaris, camélia,
Tubéreuse bleue, alysse ;
Les volubilis ! , Alice,
Tu les as tant repoussés
De tes longs bras retroussés,
En crachant sur toute éthique,
Et blâmant mon corps étique !
A me refuser ton con,
Toujours en me disant "non !" ,
Ainsi qu'une pure nonne,
Te voilà comme une conne !
Je te l'avais pourtant dit,
Avec mon regard maudit ;
" Obéis dans la démence
A mon amour sans décence !"
Et les fleurs d'eucalyptus,
D'hibiscus et mes rictus,
Ont pris racine en ta tombe,
Pour enfin fleurir en trombe !
|
||||
11. |
Si j'osais
05:06
|
|||
Si j'osais (Jul 2010 - CC BY-NC-ND 2.5 - People Ignore who i Am)
Si j'osais
Je viserais
L'amazone
A l'iris irisé
La muse amusée
Qui a mis
A plat mes
Ex exquises
Si j'osais
A l'oral mes
Ecrits les
Zéros s'pointeraient
Me faire la bise
Très enjoués
Partie remise
Faut rejouer
Au casino
Je me disais
Très à l'aise:
"Et si je misais Sur le treize ?"
Foutaises !
Pour le pèse
Faut s'déguiser
Si j'osais
Sauver la mise
Prendre la pose
Nobles causes
Que ces extases
Organisées
Toutes ces surprises
Alcoolisées
Au « Nausicaa »
C'est le benzène
Et pas l'ozone
Qu'on thésaurise
J'ai des nausées
Qui s'éternisent
Des zestes de blues
Dans mon gin-fizz
Au casino
J'étais très zen
"Sur le treize !"
Que j'me disais
Si j'osais
J'aurais du flouze
Et des donzelles A bais...ouiller
|
||||
12. |
||||
13. |
||||
14. |
Le Grand Sorcier
08:51
|
|||
Le Grand Sorcier (Nov 2008 - CC BY-NC-ND 2.5 - People Ignore who i Am)
Le grand chef indien
Rusé comme un Sioux
Se défile, se défile
Il fume son calumet
En se disant: "Demain, je m'y mets, je m'y mets"
Le grand chef Apache
Regarde les hyènes
Déterrer la hache
Le grand Cheyenne
Incante la pluie
Invente la vie, invente la vie
Le grand chef s'attribue
Le droit de cracher
Dans les étoiles
Sa tribu n'est plus
Qu'un charnier
Sans mémorial
Le grand chef est obèse
Gavé de burgers
Soûlé de sodas
Il n'est plus balèze
Comme au temps
Des Omahas
Osez osez, miss Palin
Osez dire que vous l'aimez
Ce grand sage qui vous renie
Dans quel état vous l'avez mis
Ce symbole déplumé
Des Etats démunis
Le grand chef s'est endormi
De son désert il n'entend
Ni la ferveur ni les cris
Des excités d'en bas
Qui psalmodient à tout va
Leurs "God bless America !"
(Refrain)
Quand il dansait, il dansait
Il pouvait voir le monde sous ses pieds
Quand il levait le nez
Il pouvait voir le feu le consumer
Si on dansait, si on dansait
Je pourrais te sauter après
Si on levait, si on levait l'nez
On pourrait voir le Grand Sorcier
|
If you like People Ignore who i Am, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp